Je prends des nouvelles de Martin de temps en temps. Je lui demande comment il va, s’il a envie de parler, s’il se fait poser des questions ou dire des choses qui le dérangent.

Le simple fait de savoir que le travailleur social de l’école est déjà intervenu auprès d’autres enfants endeuillés par le suicide, ça l’a aidé à se sentir moins seul.

Lieux propices et personnes de confiance

Certaines personnes sont mal à l’aise de parler de suicide et ne savent pas toujours quoi dire. L’enfant a donc absolument besoin :

• de lieux propices où il peut parler ouvertement du suicide;

• de personnes de confiance à qui parler. 

Les quatre grandes questions

Les enfants endeuillés par le suicide éprouvent les mêmes craintes que les autres enfants endeuillés. Ils se posent eux aussi les quatre grandes questions :

• Est-ce que ça S’ATTRAPE?

• Est-ce ma FAUTE?

• Est-ce que j’aurais pu le GUÉRIR?

• Qui va S’OCCUPER de moi? 

Il faut pouvoir discuter de ces inquiétudes ouvertement et sans détour, que votre enfant les exprime ou non.

Plus de détails sur les quatre grandes questions au Module 2. 

Vérifiez que tout va bien

Prenez le temps de parler régulièrement avec votre enfant pour vérifier que tout va bien.  Parler avec eux des problèmes qu’ils vivent; même si vous n’avez pas de solution à leur offrir, c’est un excellent moyen de les rassurer et de leur montrer que vous les aimez.

Services d’aide

Les enfants éprouvent souvent un sentiment d’abandon devant le suicide d’un proche. Ils sont parfois habités par des sentiments de culpabilité et de colère, et des questions comme Pourquoi? Il est important de leur procurer un accompagnement bienveillant pour les aider à composer avec les aspects complexes et particuliers de leur deuil. Il pourrait être bon pour eux d’être vus par un spécialiste de l’accompagnement des personnes endeuillées.

Plus de détails au Chapitre 6 -  Faut-il aller chercher de l’aide?