Quand les voisins ont interrogé Samir au sujet de la mort de sa petite sœur, il leur a dit qu’il aimait mieux ne pas en parler. Je suis content qu’on l’ait préparé à ça. 

Peu importe la cause du décès, il est important, comme toujours, d’être franc. Utilisez des termes médicaux explicites comme syndrome de la mort subite du nourrisson ou crise cardiaque. S’il s’agit d’un homicide, utilisez le mot meurtre. Aidez vos enfants à comprendre ce qu’on sait des circonstances du décès. Par exemple :

Ta petite sœur est morte dans son sommeil. Les médecins ne savent pas pourquoi ça arrive à certains bébés. On appelle ça le syndrome de mort subite du nourrisson.

Ta mère revenait du travail et sa voiture a frappé une autre voiture. Elle est morte dans l’accident.

Ton cousin a chaviré en canot pendant son voyage de camping. Il ne portait pas son gilet de sauvetage. Il n’a pas pu nager jusqu’à la berge et il s’est noyé.

Ton frère s’est battu dans une fête et quelqu’un l’a tué avec un pistolet..

Les détails

Laissez-vous guider par les questions de vos enfants pour déterminer combien d’information leur donner. S’ils posent des questions sur la mort, ils sont généralement prêts à entendre les réponses, même si elles font mal.

Ils pourraient vous demander à quel point la personne était consciente ou a souffert avant de mourir. Inutile d’aller dans les détails dérangeants. Toutefois, s’ils tiennent à en savoir plus, mieux vaut recevoir l’information difficile de la bouche d’une personne qui a leur intérêt à cœur plutôt que de rester dans le noir.