Chapitre 5 : Les quatre grandes questions

Est-ce ma FAUTE?

L'avis de la spécialiste
Antonietta Petti parle de la culpabilité qu'un enfant peut ressentir suite à la mort de son frère ou de sa sœur.(1:25)Transcription

On ne savait vraiment pas que Javier se croyait responsable du cancer de son frère.


Beaucoup d’enfants croient que leurs idées et leurs souhaits influent sur le monde qui les entoure. Cette pensée magique est une étape normale du développement, mais elle peut inciter les enfants à se sentir responsables de la maladie, de la fin de vie ou de la mort d’une personne. 

La plupart des enfants se demandent par ailleurs ce qui a causé la maladie ou la mort. Si personne ne les renseigne ou ne leur explique la situation, ils risquent de s’imaginer qu’ils en sont responsables dans une certaine mesure.

  

Exemples :

 

Le bébé est mort parce que j’ai dit que je ne voulais pas de sœur.

 

Ma mère m’a tellement crié de faire le ménage de ma chambre qu’elle a un cancer de la gorge.

 

Je me suis fâché contre mon frère parce qu’il ne me donnait pas de bonbons, alors il a eu une tumeur au cerveau.

 

J’ai tellement stressé mon père qu’il a fait un infarctus.

  

Même s’ils n’extériorisent pas leur inquiétude ou leur culpabilité, les enfants et les adolescents ont besoin d’être rassurés. Ils ont besoin qu’on leur dise qu’ils ne sont en aucun cas responsables de la maladie ou de la mort.