Chapitre 3 : Expliquer les événements tragiques

Les médias

Trop souvent, le son de la télé ou de la radio dans l’auto devient un simple bruit de fond. On finit par se désensibiliser des scènes de violence et de mort et du ton alarmiste des bulletins de nouvelles, des émissions de télé, des films, des jeux vidéo et des vidéoclips. À mesure que notre insouciance nous hypnotise, nous oublions parfois que nos enfants aussi voient et entendent les mêmes choses.



Gérer l’exposition

Tâchez de prendre conscience de ce que votre enfant voit et entend à la maison et ailleurs. Les sons et les images frappantes peuvent effrayer et bouleverser un enfant de tout âge. Mieux vaut les en préserver; à savoir jusqu’à quel point, cela dépend de leur âge et de leur maturité. 

  • Les enfants d’âge préscolaire n’ont pas besoin de savoir ce qui se passe dans le monde. 
    • Ils sont très sensibles aux émotions de leurs proches, même lorsque ceux-ci discutent de quelque chose qu’ils ne comprennent pas.
    • Ils ont besoin de sentir que rien ne porte atteinte au calme et à la sécurité de leur milieu.
  • Si vos enfants sont grands, restez avec eux afin de pouvoir ensuite échanger sur ce que vous aurez vu ou entendu. Trouvez un juste milieu entre leur soif d’information et leur besoin de sécurité.

 

Répondre aux questions

À la garderie, à l’école, chez des amis ou même dans leur propre foyer, les enfants d’âge scolaire et même préscolaire peuvent être exposés aux événements tragiques de l’actualité locale ou internationale.

  • Demandez-leur ce qu’ils pensent de ce qu’ils ont vu ou entendu.
  • Rectifiez les faits s’ils ont mal compris.
  • Laissez-vous guider par leurs questions pour déterminer combien d’information leur donner. La plupart du temps, lorsqu’un enfant pose des questions au sujet d’un événement, c’est qu’il est prêt à recevoir des réponses difficiles à entendre.
  • Essayez de ne pas leur en donner plus qu’ils n’en demandent.
  • Employez des mots simples.
  • Si vous ne connaissez pas la réponse, il n’y a rien de mal à dire « Je ne sais pas »